Bien vivre ou s’épuiser ? Carême Entraide et Fraternité 2017

Pour cette campagne de Carême 2017 sous le thème du « Bien vivre ou (s’) épuiser », Entraide et Fraternité veut vous inviter à découvrir et à vous laisser inspirer par la philosophie maya du buen vivir. Une manière de vivre qui met en avant un principe de vie heureuse, simple, sobre, en plénitude et en harmonie avec tout ce qui nous entoure. Que ce soit avec nos frères et nos soeurs en humanité ou avec la nature.

Le temps du Carême est un moment où nous sommes invités à un retour à la sobriété. Se défaire de certaines habitudes qui nous font certes plaisir mais qui nous poussent à surconsommer. C’est l’occasion de réfléchir sur notre manière de vivre et de revenir à une certaine simplicité et authenticité.

Entraide et Fraternité veut aussi inviter à la conversion écologique sur le plan individuel, collectif, sociétal afin que toutes et tous nous puissions « bien vivre » sur une planète « bien préservée ».

Partout au Sud comme au nord de la planète, c’est la même logique : le « système » épuise la planète, et les humains s’épuisent pour tenir debout dans ce système. Au sud, environ 900 millions de personnes sont en situation de malnutrition chronique, un milliard d’individus survivent dans la pauvreté absolue (moins de 1$ par jour et par personne) et la moitié de la population mondiale végète dans la « grande pauvreté » (moins de 2$ par jour et par personne).

Au Nord, un phénomène d’épuisement similaire est perceptible, y compris chez nous, en Belgique : nous vivons dans une société où la croissance économique se couple depuis plusieurs années avec la croissance de la pauvreté, et aussi avec la croissance de la consommation d’antidépresseurs.

Face à cette problématique, nombreuses sont les personnes qui se sont déjà engagées dans la voie du changement et ont décidé d’agir individuellement ou collectivement : elles consomment moins de biens superflus, elles se déplacent, se chauffent, se nourrissent différemment, elles font appel à des producteurs locaux ou des services de proximité qui favorisent l’économie locale tout en respectant les limites de la biosphère. Bref, elles expérimentent le principe du « moins, c’est mieux ! », le fondement de la philosophie du buen vivir.

Durant ce mois de mars, des témoins du Guatemala viendront en Belgique pour nous faire découvrir cette philosophie, son impact sur notre bien-être et celui de la planète mais également présenter leurs projets qui s’inscrivent dans ce sens. Des projets dans le domaine l’agriculture agroécologique qui garantissent la souveraineté alimentaire, qui permettent également l’autonomie, le bien-être des communautés paysannes et la défense de leurs droits économiques et sociaux fondamentaux.

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Pour organiser une rencontre, veuillez contacter

Charlotte Vandoosselaere  charlotte.vandoosselaere@entraide.be –  Tel: 02 227 67 05