Échos et photos de la Fête des Nouveaux Baptisés avec Mgr Kockerols à la cathédrale (03/04/2016)

dscn2021_25939669250_oGalerie de photos ci-dessous

Quand l’Esprit souffle, paix et joie nous envahissent…

En ce dimanche de la miséricorde, les nouveaux baptisés portant avec fierté leur écharpe blanche et les adultes qui seront confirmés dans le temps pascal, accompagnés de quelques membres de leurs communautés locales, ont été invités par Monseigneur Kockerols à passer la Porte sainte.

Une belle procession, et surtout un acte de foi en la présence du Ressuscité qui nous attend pour nous combler de sa miséricorde.

Jamais trop tard… l’Amour de Dieu est tellement grand, ne passez pas à côtés

Parmi les témoignages, Gaël reconnait avoir pris du temps avant de recevoir le baptême à 56 ans. Un ami, des professeurs de philosophie, son fils, autant de personnes qui lui ont permis d’entrer petit à petit en relation avec le Christ, et de découvrir l’importance de parler de sa foi. Viviane, interpellée par ses enfants qui parlaient souvent de Jésus en rentrant de l’école et qui connaissaient Dieu mieux qu’elle, hésita quand elle prit conscience que le chemin vers le baptême durait deux ans. Baptisée il y a 8 jours, elle a du mal à trouver des mots pour exprimer sa joie, mais elle souscrirait à un chemin de 5 ans sans hésiter aujourd’hui !

Pour Julien, agnostique, respectueux de Dieu, de mère musulmane et de père juif, il fut bien étonné quand on lui confia le cours de religion catholique. Par souci d’honnêteté, il se rendit à la grotte de Lourdes à Jette. Et là, alors qu’il vivait en permanence dans le stress, il a senti la présence apaisante de Dieu, ‘le plus beau jour de ma vie’. Quand à Danny, elle allait à l’Eglise et se sentait triste de ne pas communier. Une apparition de Marie en songe, une retraite à Banneux, et elle entreprit le chemin vers le baptême avec ses 3 enfants. Après, dit-elle, j’ai tout laissé tomber. Ne sentant plus de joie, je suis retournée vers la paroisse, et j’ai découvert l’importance du partage autour de la Parole de Dieu et du soutien de la communauté.

Après tous ces témoignages, Monique, accompagnatrice depuis de longues années, a partagé tout ce qu’elle reçoit au gré des rencontres avec les catéchumènes. Joie d’assister à chaque fois à une nouvelle naissance plus ou moins laborieuse, joie de découvrir au fil des témoignages Dieu à l’œuvre dans la vie des catéchumènes bien avant qu’ils n’entreprennent un chemin vers le baptême. Vous pouvez retrouver son témoignage dans le Pastoralia de mars 2016.

Paix et joie… les indices majeurs de notre foi!

A partir de l’évangile du jour (Jean 20,19-31), Monseigneur Kockerols a souligné quelques expériences chrétiennes fondamentales.

Le Ressuscité se rend présent, là où on ne l’attend plus, dans nos cœurs parfois verrouillés. Ces jours-ci beaucoup de personnes s’enferment, ont peur. Jésus s’invite, nous rejoint dans nos vies pour offrir la paix du cœur.  La paix soit avec vous: pas un reproche, pas de mise en demeure, pas même un enseignement. Un souhait de paix, insistant. Rien ne peut nous enlever cette joie profonde qui habite notre cœur. La joie est un indice majeur de notre foi en Jésus Ressuscité. Tous les témoignages ont insisté sur cette joie. La joie de l’Evangile, ce n’est certes pas une exubérance permanente, mais c’est comme une source de vie, une source irrésistible qui s’écoule partout, en tout.

Cette présence, cette paix, cette joie, tous ces dons, ces grâces vont de pair avec une mission.  Ce qui est donné est aussi à partager, à annoncer. Il y a des périphéries qui attendent. Il y a d’autres lieux qui aspirent à la paix. Je vous y expédie, dit le Ressuscité. Allez ! Pas seuls, Recevez l’Esprit Saint, ce souffle puissant, qui gonfle les voiles de nos barques, nous entraîne, nous empêche en tout cas de rester sur place.

Remettez les péchés: la première mission du chrétien, être témoin de la miséricorde, du pardon, de la réconciliation que Dieu offre à tous, toujours et partout.

Thomas avait un jumeau : vous, moi… Heureux sommes-nous !

Thomas est un peu comme vous, comme moi. Il avait un jumeau, vous, moi. Heureux sommes-nous de croire sans avoir vu et, croyant, de recevoir la vie en plénitude du Christ Ressuscité. Monseigneur Kockerols a souligné la mention scripturaire du rassemblement hebdomadaire des chrétiens « Huit jours plus tard » ô combien nécessaire pour tenir bon dans la foi, et la belle profession de foi de Thomas « Mon Seigneur et mon Dieu« , à faire un jour, mais aussi à refaire tous les jours. La foi ne s’impose pas, ne se prouve pas, ne se démontre pas. Mais il y a des signes qui donnent envie de croire, de se mettre en chemin.

Soyez des vivants pour Dieu en Jésus Christ, c’est avec ce souhait que Monseigneur Kockerols nous a envoyés, dans nos lieux de vie, non pas sans avoir pris un petit temps convivial autour d’un jus de fruit.

Ne restez pas seul, l’Église compte sur vous

Avant cette célébration, Monseigneur Kockerols avait rencontré plus de 60 adultes qui seront confirmés et communieront certains pour la première fois dans le temps pascal.

Touché par les lettres reçues, par leurs témoignages, Monseigneur Kockerols les a invités à accueillir pleinement l’Esprit Saint dans les rites du sacrement pour distiller, dans notre monde en grande souffrance, la bonne odeur du Christ.

Avertis qu’un chrétien seul est un chrétien en danger de mort, ils sont encouragés à se regrouper pour continuer à chercher dans la Bible, pas seuls, celui qui donne la paix, la joie, et la capacité d’aimer et de pardonner bien au-delà de nos limites humaines.

Diane de Talhouet
Grandir dans la Foi
Vicariat de Bruxelles

Photos : Geneviève Cornette