La miséricorde, le pardon en actes
J’entre dans la chapelle Notre-Dame. Face à moi, l’autel de la Vierge et sur la gauche, un étranger surgi de l’obscurité, qui me regarde. Ce portrait provient de la toile intitulée ‘La rencontre’, réalisée par l’artiste MALEL.
Qui est cet homme qui semble venir à moi, avec un regard plein de tendresse et de compassion, désireux de nous pacifier, de prendre sur lui nos soucis ? Je vois des cailloux à ses pieds. Peut-être y a-t-il des choses lourdes à porter dans ma vie, des relations difficiles, des pardons impossibles, des souffrances intolérables, des événements incompréhensibles… Suis-je condamné à porter seul ce fardeau ?
Dans de nombreux endroits de Bruxelles, un prêtre, témoin de la miséricorde de Dieu et de mes frères humains, m’attend, prêt à m’écouter. Je peux aller le trouver, accueillir le cadeau qu’est le sacrement de réconciliation, signe visible de la tendresse d’un Dieu toujours prêt à pardonner, relever, libérer. Il est aussi signe de l’Église, de la présence de frères et sœurs prêts à m’épauler ou me porter.
La perle grise me rappellera mes fardeaux : je ne les porte plus seul, mais avec le Seigneur et avec les frères et sœurs qui m’entourent de près ou de loin.
• Je peux prendre un caillou et le déposer… Il symbolise tous ces obstacles sur mon chemin de vie.
• Je peux aller rencontrer un prêtre et recevoir le sacrement de réconciliation. Ce sacrement, certains le reçoivent régulièrement, d’autres rarement, voire jamais. En cette année de jubilé centrée sur la miséricorde de Dieu, je suis invité à vivre cette démarche sans aucune appréhension.
Libéré, relevé, je me retourne, je sors de la chapelle la tête haute… et mon regard s’arrête sur un vitrail. Que représente-t-il ? L’histoire du bon Samaritain, la parabole de la miséricorde en acte. Puisqu’il nous a été fait miséricorde, nous pouvons nous aussi comme le Samaritain donner à l’homme souffrant assistance, service, amour.
Qui est mon prochain ?