Clôture de l’Année sainte : Envoyés pour vivre et servir !

La miséricorde, un regard qui fait vivre

Bientôt un carnet avec quelques lieux pour s’engager à Bruxelles

Le jubilé de la miséricorde se poursuit : il n’est pas trop tard pour découvrir les parcours mis en place à la basilique et à la cathédrale et vivre une démarche de pardon (renseignements www.misericordia.be).
La clôture de l’Année sainte avec la fermeture des Portes de la miséricorde aura lieu le dimanche 13 novembre. Pas question de fermer l’accès à la miséricorde divine, mais plutôt d’ouvrir sur une Eglise «oasis de miséricorde» selon l’expression du pape François, sur une Eglise de pèlerins touchés par la miséricorde du Père et capables d’être attentifs et de s’engager.
Depuis l’annonce du jubilé, nous avons creusé ce thème pour mieux saisir la dynamique spécifique qu’il appelle dans la vie de chaque chrétien.
La miséricorde, c’est la manière d’aimer de Dieu, c’est le cœur du Père qui se penche avec bienveillance sur la misère des hommes et s’engage pour y remédier. Il se penche non seulement vers le pauvre, mais aussi vers celui qui souffre, qui est dans l’erreur ou en attente d’amitié… bref, vers chacun de nous.

Recevoir la Miséricorde du Père…

Pour nous, la miséricorde est aussi un chemin qui va de la guérison personnelle à l’accomplissement d’œuvres de miséricorde pour les autres. « Avec le cœur renouvelé, guéri par Jésus, je peux accomplir des œuvres de miséricorde par les mains, en cherchant à aider, prendre soin des nombreuses personnes qui en ont besoin » (audience générale du 10 août 2016).
Recevoir et partager, cette dynamique est assez bien mise en évidence par le double mouvement d’entrée et de sortie occasionné lors du passage par la porte de la miséricorde:
Entrer : prendre du temps, poser avec le christ un regard nef sur notre vie et sur le monde (le logo avec la proximité des deux visages dont les yeux se confondent signifie clairement cette invitation), rencontrer Dieu qui pardonne et relève, recevoir la miséricorde divine qui transforme/restaure celui qui l’accueille.

… pour en vivre et l’offrir au monde/ pour la partager entre nous

Sortir : aller partager la miséricorde, c’est-à-dire vivre en aimant plus et mieux. La miséricorde divine appelle notre miséricorde en actes: se faire proche et servir des personnes fragilisées, blessées dans leur corps comme dans leur âme. Pas toujours facile! Par où commencer ?

Lors des différentes célébrations de clôture de l’Année sainte, un carnet ‘Miséricorde en actes’ sera distribué. Chaque œuvre de miséricorde sera illustrée par un témoignage et quelques adresses pour s’engager à Bruxelles.

Les œuvres de miséricorde

Les sept œuvres corporelles: donner à manger aux affamés, donner à boire à ceux qui ont soif, vêtir ceux qui sont nus, accueillir les étrangers, assister les malades, visiter les prisonniers, ensevelir les morts.

Les sept œuvres spirituelles: conseiller ceux qui sont dans le doute, instruire les ignorants, exhorter les pécheurs, consoler les affligés, pardonner les offenses, supporter patiemment les défauts des autres, prier Dieu pour les vivants et les morts.

Être proche et servir l’autre, visage de Dieu

Les œuvres de miséricorde sont des gestes ordinaires, simples et concrets, que beaucoup pratiquent. Le chrétien reconnait la présence de Dieu dans les existences et les cœurs éprouvés. Il se sent responsable de son frère malade comme de celui qui ne connait pas Dieu. Il est d’autant plus proche des fragilités diverses et variées qu’ il a expérimenté la proximité du Christ dans ses propres faiblesses. Aimé et consolé par Dieu, il cherche à redonner sourire et espérance. Sa capacité d’aimer et de poser des gestes qui expriment son amour préférentiel pour les pauvres s’enracine dans l’amour de Dieu pour lui. Pratiquer la miséricorde, c’est vouloir la vie pour l’autre, s’engager à le servir.

Plus qu’un souvenir, souhaitons que ce jubilé reste pour chaque chrétien un appel à entrer dans la dynamique de la miséricorde. Alors, celui qui se sent écrasé, qui n’en peut plus, ne croit plus en rien croisera-t-il/ sera-t-il rejoint , espérons-le, par un ‘bon samaritain’ qui l’écoutera et prendra soin de lui. Là se joue notre crédibilité en tant que chrétien.

Clôture de l’Année sainte

Samedi 12 novembre: Veillée à 19h à la basilique, témoignage du Père Marie-Michel du carmel

Dimanche 13 novembre: Eucharistie de clôture à 10h à la basilique

Dimanche 13 novembre: Célébration de clôture à 17h à la cathédrale