UP Père Damien | La vie de Sainte Thérèse de Lisieux, jouée à la basilique de Koekelberg

La vie de Sainte Thérèse de Lisieux, jouée à la basilique de Koekelberg

La crypte de la basilique était comble pour la première représentation belge de « Briser la statue » et le public a apprécié cette présentation de la spiritualité de Ste Thérèse. Un spectacle qui annonce toute une année autour de la petite carmélite de Lisieux.

Une effervescence inhabituelle régnait dans les couloirs du sous-sol de la basilique Sacré-Cœur de Koekelberg, ce mardi 30 août. Des jeunes de 17, 18, 20 ou 25 ans circulaient en tenues de carmélites, d’autres en haut de forme ou en soutane. Et pourtant, ces jeunes ne se connaissaient pas tous entre eux quelques heures auparavant. Ils se sont réunis pour jouer la pièce « Briser la statue » écrite par le français Gilbert Cesbron il y a 70 ans.
Le public a répondu largement présent, à cette invitation lancée par la basilique de Koekelberg. Le nombre de 300 places assises étaient dépassées, quelques spectateurs sont restés debout dans le fond de la salle. Et la longueur des applaudissements à la fin de la pièce ne laissait aucun doute sur l’appréciation de ce public. « C’était très émouvant ! », relevaient de nombreuses personnes à la sortie de la crypte.

Sans intérêt, vraiment ?

Pour ceux qui n’auraient pas pu voir la pièce, ni à Bruxelles, ni le lendemain à Namur, le texte de Gilbert Cesbron est centré sur la vie de Thérèse de Lisieux, au travers de ses certitudes mais aussi de ses sources de tentation. La pièce commence dans les locaux du « cloître » désormais désaffecté de son office religieux. Deux visiteurs voudraient le louer, et demandent au prêtre qui leur fait visiter, pourquoi la « laide » statue est toujours là. « Il faudrait la supprimer parce qu’elle est laide, et sans intérêt », insistent-ils. Le prêtre leur répond : « le nom de cette petite française est plus connue dans le monde que le roi Baudouin ! »
La troupe Duc In Altum qui joue cette pièce depuis vingt ans a donc adapté le texte pour sa première représentation en Belgique. Outre la référence ci-dessus, ils ont veillé à énoncer les chiffres en septante, et à faire allusion à la qualité des frites… Le public a apprécié, tout comme il a souri lors des petites notes d’humour qui perlent la pièce. Tous ont salué le jeu de l’actrice qui joue le rôle central de cette pièce, Thérèse « qui était vraiment habitée » comme le reconnaissaient de nombreux spectateurs. Cette jeune fille symbolise aussi le talent de toute la troupe d’avoir su intégrer de nouveaux participants sur scène, alors que seulement trois acteurs avaient déjà joué la pièce précédemment.

Une introduction à l’année de Thérèse

Parmi l’ensemble des aspects de la vie de Thérèse évoqués dans cette pièce, revenons sur les tentations auxquelles la sainte de Lisieux est soumise pendant « la nuit de sa foi ». Une astuce de mise en scène permet de ressentir et d’entendre le dialogue intérieur qui a pu se vivre dans le cœur de Sœur Thérèse de l’Enfant Jésus : « Il y a sûrement, hors de ces murs, trois fiancés qui ont été délaissés », insiste le tentateur, « et ces enfants qui ne sont pas venus au monde… » Ce à quoi Thérèse apporte les réponses appropriées, certaine que « Dieu veille ».
A l’issue du spectacle, le père Marc Leroy, responsable de la pastorale francophone de la basilique, souligne : « ici nous avons goûté le cœur du cœur de Thérèse. » Cette pièce « Briser la statue » centrée sur la sainte de Lisieux était l’occasion idéale pour annoncer une grande année 2023 où elle sera à l’honneur. Les reliques de Ste Thérèse seront accueillies à la basilique du 23 septembre au 8 octobre de l’année prochain. De nombreuses activités pour Bruxelles mais aussi pour les chrétiens de tous les diocèses belges seront organisés. « Je compte sur vous pour prier pour le renouveau spirituel de la Belgique », a conclu le père Marc Leroy, l’initiateur de ce projet.

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© photo : Marie-Agnès et Ariel de l’UP Père Damien

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