Le dimanche 17 novembre est la fête patronale de l’église Sainte-Élisabeth (rue Portaels à Schaerbeek), dans l’Unité pastorale des Coteaux : sainte Élisabeth de Hongrie (1207-1231), fille du roi de Hongrie, consacra sa vie aux pauvres.
C’est en ce jour de fête patronale que Mgr Luc Terlinden est venu consacrer le nouvel autel, placé récemment dans l’église par la communauté polonaise, qui y célèbre depuis près de 40 ans.
Le P. Damian Kopytto omi, curé canonique de la paroisse Sainte-Élisabeth et coordinateur de la pastorale polonaise à Bruxelles, a accueilli chaleureusement notre archevêque dans le mot de bienvenue qu’il a prononcé en son nom et celui des paroissiens. Il a rappelé que, depuis la réforme liturgique de Vatican II et jusqu’à ce jour, c’était un autel en bois amovible qui était utilisé.
Un bel autel en pierre, qui cadre très bien avec l’ancien grand autel dans le fond du choeur, a donc été placé par leurs soins, de façon fixe et inamovible. Il provient d’une église de Flandre occidentale qui a été désaffectée. Une équipe de costauds paroissiens polonais était allée le chercher là-bas, pour le transporter et l’installer à l’église Ste-Élisabeth.
L’église était comble pour cette occasion solennelle. La liturgie était bilingue, alternant lectures et chants en polonais, prières et prises de parole en français.
Dans son homélie, Mgr Terlinden a rappelé que l’autel représente le Christ, qui est notre roc, autour duquel la communauté se rassemble. Les crises et les turbulences de notre monde et de nos vies peuvent nous déstabiliser, comme le souligne l’évangile de ce 33ème dimanche, mais le Christ et sa Parole ne passeront pas, constituant pour nous le roc sur lequel nous appuyer. C’est ce que signifie cet autel de pierre fixé au sol.
La liturgie de la consécration de l’autel est belle et parlante. En début de messe, Mgr Terlinden a aspergé l’assemblée avec l’eau bénite pour le rite pénitentiel, puis a béni l’autel.
Après l’homélie, l’assemblée a chanté la litanie des saints. Puis, après avoir enlevé sa chasuble et mis un tablier, Mgr Terlinden a versé du saint-chrême au centre et aux quatre coins de l’autel. A mains nues, il a étalé l’huile sur toute la surface de l’autel, en signe de la présence du Christ (mot qui signifie « celui qui a reçu l’onction »).
Les acolytes ont alors apporté 5 vasques contenant de l’encens, qu’ils ont déposées aux mêmes endroits où l’huile avait été versée. L’évêque a allumé l’encens, qui a dégagé de la fumée en brûlant, rappelant le sacrifice du Christ et nos prières qui montent vers Dieu. Une belle nappe blanche a ensuite été apportée pour recouvrir l’autel, comme le linceul a recouvert le Christ au tombeau. Enfin, le P. Damian a allumé les bougies déposées sur l’autel, rappelant ainsi que le Christ est la lumière du monde, cette lumière reçue le jour de notre baptême.
Les offrandes apportées en procession ont été déposées sur l’autel ainsi consacré, pour la suite de l’eucharistie.
Ce fut une célébration qui a touché les fidèles présents. Le communauté s’est retrouvée ensuite dans la salle paroissiale autour de notre archevêque pour une réception amicale.
Merci au P. Damian pour cette belle initiative pastorale, au cérémoniaire de l’archevêque l’abbé Geert Narinx qui a méticuleusement préparé et coordonné cette liturgie hors du commun, à Mgr Luc Terlinden pour sa présence proche et fraternelle, et à toute la communauté polonaise de la paroisse Sainte-Élisabeth à Schaerbeek qui, non seulement veille à bien prendre soin de cette église, mais surtout témoigne que ses membres sont des pierres bien vivantes de l’Église de Bruxelles.
©EV
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