A l’invitation de Mgr Kockerols et du Conseil vicarial, les responsables des unités pastorales, tant francophones que néerlandophones, et quelques représentants des communautés d’origine étrangère, se sont retrouvés pour leur session annuelle de travail à Drongen, près de Gand, les 29 et 30 mai 2017.
Préalablement à cette rencontre, un questionnaire avait été envoyé à l’ensemble des UP, afin de cerner leurs réussites, leurs attentes et leurs suggestions, sur le thème précis de la coresponsabilité en Unité. Cette enquête a rencontré un franc succès, et ont mis en évidence quelques points saillants. Parmi ceux-ci, on notera l’identité même de l’Unité pastorale, qui devient une réalité ecclésiale normative en lieu et place des paroisses telles que nous les connaissions. Un autre axe de travail a concerné les relations internes nécessaires au fonctionnement de l’Unité en tant que corps décisionnel : comment opérationnaliser les prises de décision ? Quel niveau de responsabilité accorder aux Equipes pastorales d’Unité (EPU) ? Comment faire en sorte que les acteurs pastoraux soient véritablement nommés au sein des EPU ?
J.P. Lorette, vicaire épiscopal du diocèse de Tournai, a accompagné les participants à la session en regard des conclusions du Synode diocésain. Un modèle qui semble en outre ne plus être opérationnel au sein de la pastorale néerlandophone, qui s’engage davantage dans l’émergence de lieux communautaires, sur le modèle abbatial (gemeenschapkerken, abdjimodel).
La session a par ailleurs arpenté les méandres des relations entre UP et temporel, pastorales des Communautés d’Origine Etrangère, etc. En soulignant la satisfaction générale des responsables d’UP quant au fonctionnement global de leurs communautés, mais en pointant la construction de ponts internes nécessaires, notamment en matière de communication et de gestion de projet.