Nous connaissons tous le passage de l’Exode où Moïse intercède longuement pour le peuple après l’affaire du veau d’or et supplie le Seigneur de « lui faire voir sa gloire ». Et Dieu répond par ces paroles : « YHWH, YHWH, Dieu de miséricorde et de grâce, lent à la colère, riche en bienveillance et en vérité, gardant sa bienveillance à des milliers de générations, supportant la faute, la révolte et le péché, mais – sans innocenter – visitant la faute des pères chez les fils et les fils de leurs fils sur trois ou quatre générations » (Ex 34, 5-7).
Miséricorde ou justice ? Qu’est-ce qui l’emporte du côté de Dieu ? Et comment accorder l’un à l’autre ces deux attributs divins ? La miséricorde exige-t-elle le repentir préalable, ou le précède, voire le provoque-t-elle ?
Un exégète récent donne à ce passage le titre de « révolution de la miséricorde ». À celui-ci fait écho une oraison de la liturgie : « Dieu qui donnes la preuve suprême de ta puissance lorsque tu patientes et prends pitié » ; ou encore la doctrine de la petite Thérèse, qui ne peut s’empêcher d’envisager tous les attributs de Dieu, y compris et d’abord celui de sa justice, à travers sa miséricorde…
En cette année de la miséricorde, proclamée par le pape François et constamment rappelée dans son enseignement, il convenait de mieux comprendre cet attribut le plus propre de Dieu, réalisé en Lui de manière unique, selon la Révélation chrétienne. Rien de nouveau dans cet enseignement, mais à tout le moins une mise en perspective nouvelle…
Les jeudis soir
du 29 septembre 2016
au 19 janvier 2017
de 20h30 à 21h30
Les cours se donnent dans l’auditoire du deuxième étage
Date / Heure
Date(s) - 29 septembre 2016 - 19 janvier 2017
00h00
Lieu
Institut d'Etudes Théologiques (IET)
24, Boulevard Saint-Michel
1040 Etterbeek