CIPAR | Un manuel illustré sur la protection des églises

Une église fermée est une église en danger. Mais une église ouverte suppose quelques précautions que le CIPAR, spécialisé dans la gestion du patrimoine religieux, rappelle aux fabriques d’églises.

Les journaux locaux font écho de temps à autre d’un vol dans une église, ou de la dégradation d’un édifice religieux. La tentation pourrait être grande de fermer le lieu en permanence, en supposant que cela éloigne tout danger. Au contraire, selon le CIPAR, plus l’église est fréquentée, plus sa sécurité est assurée par le regard des voisins, des fidèles, du sacristain ou du desservant.

Le Centre Interdiocésain du Patrimoine et des Arts religieux (CIPAR) a choisi de consacrer sa cinquième brochure à la sécurité des églises paroissiales. « Depuis cinq ans que nous sommes sur le terrain, relève la responsable communication Vinciane Groessens, nous avons entendu la grande difficulté des paroisses en la matière. » Le travail fourni en 120 pages par le CIPAR repose notamment sur un questionnaire d’auto-évaluation proposé aux fabriques d’églises. Il permet de détecter les risques d’incendies (« Les supports des luminaires sont-ils parfaitement stables ? », par exemple) ou alors d’inondations. On sait que 30 églises sur les 2.500 édifices catholiques de Wallonie ont subi de graves dégâts l’été dernier, et 5 églises sont encore dans une situation compliquée.

La sensibilisation porte également sur le risque de vols ou de vandalisme. S’il n’y a plus de statistiques officielles de la police du fait de la disparition progressive de la section consacrée au patrimoine, le CIPAR relève que « deux édifices cambriolés sur trois sont fermés. » Plus précisément, Vinciane Groessens pointe les cas où l’église est « un peu isolée du centre du village, avec peu de voisins. » Si les cambrioleurs constatent que l’édifice est rarement ouvert, et donc peu fréquenté, cela peut représenter une cible choix pour leurs larcins.

Contact du CIPAR pour l’Archevêché: Laurent Temmerman, laurent.temmerman@diomb.be, +32 10 23 52 64

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© texte: Anne-Françoise de Beaudrap