Il s’agira dans cette conférence de Traités conclus en 1648 et de leurs conséquences pour l’Europe de l’époque, ainsi que de leurs implications à brève et à longue échéance pour les rapports entre politique et religion.
Contrairement peut-être à ce que l’on vous avait naguère appris à l’école, ces Traités avaient fait régresser la conception de la liberté de choix en matière religieuse, puisque chaque citoyen devait désormais tenir compte de l’orientation dans chaque région : « cujus regio, ejus religio ».
Les cartes politiques furent donc redessinées, ainsi que celles de l’appartenance religieuse. Pour le « saint Empire romain de la nation germanique », qui fut le plus désavantagé, il en résulta un morcèlement en 350 entités souveraines. On en était donc mentalement revenu à la situation qui prévalait avant l’Édit de Milan par lequel l’empereur Constantin avait jadis (en 313) garanti à chaque citoyen de l’Empire romain (et pas seulement aux Chrétiens) l’exemption de toute espèce de contrainte en matière religieuse de la part des autorités politiques.
Les Traités de Westphalie ont certes mis fin aux années de guerre, mais ont-ils vraiment établi la paix ? Il est fort instructif d’apprendre ce qu’en pensaient les papes d’alors, mais pour cela il faut résolument laisser ses préjugés au vestiaire et ne pas exclure une fameuse surprise.
Le conférencier, Alfred Denoyelle, est Docteur en Histoire (K.U.Leuven).
Lieu : salle Mimosa (porte 1) sous la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg.
Les réservations sont clôturées 7 jours avant la date de la conférence et même plus tôt en cas d’affluence.
Réservation nominative (obligatoire et préalable) des places gratuites auprès de :
investigatio@skynet.be
Confirmation sera donnée.
Date / Heure
Date(s) - 11 mars 2017
15h00
Lieu
Basilique nationale du Sacré-Coeur
Parvis de la Basilique, 1
1081 Koekelberg