Session Jacqmotte 2020 | La présence africaine à Bruxelles

Les 15 et 16 janvier s’est déroulée la Session Jacqmotte qui a lieu tous les deux ans. Ce séminaire de deux jours ( à l’intention des prêtres de Bruxelles et de tous les nommés) au titre interpellant : « L’autre, c’est moi. »,  se proposait de réfléchir sur la présence africaine à Bruxelles. L’événement a été coordonné par monsieur l’abbé Claude Lichtert et le service formation du Vicariat.

Voici les exposés successifs proposés :

  • Humanité migrante, sur le traces d’un/du Dieu migrant par Marie Monnet
  • Les catholiques et les diversités ethno-culturelles : réflexion à partir de l’histoire par Guillaume de Stexhe
  • La traçabilité de la présence africaine à Bruxelles par delà l’Africa museum par Erik Kennes
  • Les échanges théologiques Afrique-Europe de nos jours : impacts sur une pastorale multiculturelle par Henri Derroitte
  • Les prêtres d’origine africaine : quelle place dans l’Eglise de Bruxelles ? par Benjamin Kabongo
  • L’articulation entre le monde visible et invisible chez les Bantous. Pistes pastorales pour comprendre les cérémonies et les célébrations par Charles-Claver Ndandu
  • Les angles morts du vécu majoritaire par Nicolas Rousseau.

Ont été également présentés le travail de l’Union des Femmes Africaines (UFA) d’Aires de Femmes, de DC-Racin par Louise Ngandu et Didier Kamidi.

En marge de la présentation de m Ndandu, se sont également exprimés :

  • Osmond Anike sur le rite et l’acte : la liturgie en tant que culte en action – quelques pratiques africaines,
  • Frère Daniel-Marie ofm sur exorcismes et prière de libération« .

Le public fourni réunissait 160 personnes le 15 janvier et représentait la diversité de l’Eglise de Bruxelles. Le sujet et le traitement de celui-ci avaient suscité la curiosité car au-delà de la question africaine, les grilles de lecture et les interpellations en filigrane s’adressaient à tous les acteurs en présence.

Un prêtre d’origine africaine présent confiait y attendre moins une épuration du douloureux passé colonialiste que la reconnaissance de la singularité africaine et la prise en compte du service rendu à l’Eglise belge par l’apport de prêtres africains. L’exercice de réflexion proposé par la Session Jacqmotte 2020 était voué à un échec relatif dans la mesure où parler du prêtre africain, c’était agréger des réalités bien différentes à l’instar d’un continent aux mille facettes. L’idée qui se dégageait au fil de ces deux jours était plus de trouver des pistes de travail pour envisager des contributions nouvelles Nord-Sud que cela soit le partage de savoir des bibliothèques théologiques vers les séminaires d’Afrique ou l’expertise du vivre en étant une minorité en milieu urbain, réalité transposable de certains pays d’Afrique à l’Europe. Les applications pratiques ne sont toutefois pas les seules, et, la Session Jacqmotte permettait via le canevas vaste des différents sujets universitaires afférents, d’apprécier la vitalité de cette question ici.

Les compte-rendus sous forme de documents PDF ou Powerpoint sont disponibles sur la page Formation du Vicariat.

Photos © Georgina Abdlki et Anne Périer

Accéder à l’album Flickr complet.

Sœur Myriam et Virginie Dusenge partagent leur ressenti sur la formation :