JMJ Panama | Le Père Hanssens accueille les pélerins belges

Les participants des JMJ ont été accueillis par un prêtre de Flandres Occidentale qui habite à Panama depuis 41 ans.

Quelle est votre tâche durant ces JMJ ?
Patrick Hanssens : « J’accueille le groupe des 50 jeunes pélerins belges. En premier lieu, je les accompagne pour la visite de quelques villages autour du Lac Alajuela dans le cadre du pré-programme avant le démarrage officiel des JMJ.

A quoi doivent-ils s’attendre ?
Répartis en petits groupes, ils vont avoir l’occasion de de vivre quatre jours avec les habitants de la région. C’est l’époque de la récolte de café – donc ils vont pouvoir se retrousser les manches et y participer. C’est une forme d’écotourisme en plein essor au Panama.
Ils vont également participer aux préparatifs de la grande foire annuelle qui se déroule dimanche (NDR 20/01/19).
C’est une grand lieu de réunion pour toutes les communautés qui vivent autour du lac. Ensuite les pèlerins se rendent à Chilibre où je vis et où ils logeront dans des familles d’accueil.

Et où ils vont rencontrer une paroisse vivante ?
« Absolument ! Les jeunes verront comment les gens ici expriment librement et ouvertement leur foi, et, pourront s’en inspirer. Contrairement à l’Europe, la foi n’est pas cachée. Notre communauté paroissiale se repose à ce titre sur les efforts de laïcs très actifs, ce qui est nécessaire : avec quatre religieuses, je suis à la tête d’une grande paroisse qui compte pas moins de 27 chapelles. Bien sûr, nous ne pouvons pas être partout à la fois notamment pour les célébrations du dimanche mais ce n’est pas un problème.
Ici c’est la communauté paroissiale qui célèbre, même sans prêtre.
Oui et chaque chapelle a également son propre groupe de travail pastoral.

Comment êtes-vous arrivé au Panama ?
Tout comme mon collègue Bernard Van Quaethem, je viens de Flandre Occidentale : Lui de Knokke-Heist, moi de Gullegem. En 1976, je suis venu au Panama pour rejoindre un projet américain. En 1963, trois prêtres de Chicago sont venus à San Miguelito. Il s’agissait d’un projet pilote visant à aider une communauté catholique locale à se développer dans l’esprit des innovations du Concile Vatican II. J’ai travaillé à San Miguelito pendant dix ans, après quoi j’ai déménagé à Chilibre. Ce sera pour les jeunes un voyage inoubliable.

Publié mercredi 16 janvier 2019 – 17 :00 sur Kerknet.be (photos Kerknet)

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