Message d’encouragement d’un aumônier d’hôpital

Une résilience admirable. Un hôpital à notre époque est une des institutions les plus complexes. Il est d’autant plus remarquable de constater comment les hôpitaux ont pu s’adapter et être aménagés pour le combat contre le coronavirus en aussi peu de temps. Cela a requis une collaboration à tous les niveaux ainsi que l’audace et l’engagement de tous ceux qui y travaillent. C’est dans tout le pays et certainement aussi dans les hôpitaux de la Région bruxelloise que l’on a livré ainsi une prestation exceptionnelle.

Toute la population veut exprimer ses encouragements et sa gratitude. C’est la raison pour laquelle chaque soir à 20h nous applaudissons et nous faisons sonner les cloches. Oui, merci à tous les prestataires de soins : ceux qui vont à domicile, dans les maisons de repos et de soins, ceux qui sont dans les institutions pour personnes handicapées… N’oublions pas non plus les nombreux bénévoles qui s’impliquent dans de petits services auprès de personnes seules et parfois très isolées.

Nous prions et nous souhaitons à tous ceux qui soignent beaucoup de forces. Leurs yeux, leur cœur, leur intelligence et leurs mains sont au service des victimes des coronavirus mais en même temps ils sont appelés à assurer les meilleurs soins possibles auprès des autres malades… Voilà ce qui requiert le meilleur de chacun mais aussi la force de persévérer. Il y a cette expression désuète mais bien d’application aujourd’hui :  » la grâce d’état ».

Les pasteurs contribuent en de nombreuses endroits de façon modeste mais non moins significative. Ils sont attentifs à leurs collègues et assurent une « pastorale des corridors ». Ils restent proches et prient avec et pour les patients. L’isolement est rompu et que l’on expérimente une véritable communion.

Aujourd’hui, nous voilà en route vers Pâques… mais dans un contexte tellement surprenant.

Un aumônier d’hôpital