Nuit Blanche Solidaire | « Jeunes, montrez que l’Eglise est vivante ! »

Interview de Benjamin Robichon, bassiste du groupe Feel God par l’évêché de Gand

Durant la Nuit Blanche Solidaire nous entendrons le groupe bruxellois Feel God sur scène.

Qu’est Feel God ?

Feel God est un groupe de rock catholique étroitement lié au monastère franciscain Saint-Antoine de Bruxelles. Composé de neuf jeunes ouvriers et étudiants catholiques, il a été fondé en 2015 à l’initiative de Vincent Houlinger, un fidèle du monastère. Ce dernier rêvait de réunir les nombreux talents musicaux du monastère dans un groupe comme Hillsong, Bethel et Impact. Lorsqu’il a soumis son idée au Père Daniel-Marie, celui-ci a répondu avec beaucoup d’humilité et de confiance : « Nous n’avons aucun moyen, mais parce que nous n’avons aucun moyen, nous faisons le ».

Que cherchez-vous à communiquer avec votre musique ?

Nous voulons apporter une musique qui à la fois touche le cœur et les sens. Nous espérons que les gens, notamment ceux qui ont perdu Jésus en chemin, pourront le découvrir ou redécouvrir à travers la beauté de notre musique. En restant délibérément indépendant de tout style de musique spécifique, nous essayons de toucher tout le monde. Nous voudrions aussi montrer que l’Église n’est pas dépassée comme beaucoup le pensent, mais au contraire vivante et actuelle.

Quelle est votre chanson préférée ? Pourquoi ?

La chanson que je préfère est celle que nous avons écrite et qui s’intitule Le vrai Dieu. Elle raconte l’histoire de quelqu’un qui se convertit du jour au lendemain sans bien comprendre ce qui lui arrive. Le texte m’interpelle car c’est aussi mon histoire. Bien que j’ai été élevé selon la tradition catholique, je me suis détourné de la foi très tôt. En 2015, à un moment très difficile de ma vie, j’ai décidé de quitter la France, mon pays de naissance, pour venir m’installer à Bruxelles afin de réfléchir au couvent Saint-Antoine. Là, j’ai lu un jour une bande dessinée intitulée Je suis le chemin, la vérité et la vie. Quand j’ai lu ces mots, j’ai su avec certitude que Dieu existe vraiment et que ma vie ne serait plus jamais la même.

Peux-tu nous en dire plus sur la Nuit Blanche Solidaire ?

Avec les jeunes qui ne vont pas au Panama, nous organisons un petit-déjeuner pour les moins fortunés le dimanche 27 janvier. La nuit-même, nous préparons le petit-déjeuner et apportons également une dimension spirituelle : pour pouvoir servir vraiment bien et dans la joie, il est important de partir de la prière, de la rencontre avec Dieu. De plus, la veillée avec le Pape au Panama sera diffusée en direct et nous aurons également du temps pour le sport et la détente.

Avez-vous un message pour les jeunes du Panama et pour ceux qui viennent à la Nuit Blanche Solidaire ?

Que les jeunes pèlerins profitent bien de Panama et se familiarisent avec les coutumes locales. Prenez le temps de vous réunir car des rencontres comme celles-ci vont changer vos vies. Priez aussi avec le Pape pour le monde entier.

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