Pastorale néerlandophone | Quelle paroisse pour le futur ?

 

 

 

 

Quelle paroisse pour le futur ? Formation pour les membres des équipes pastorales

Jeudi 21 octobre, les membres des équipes pastorales néerlandophones se sont réunis au Centre pastoral de Bruxelles pour la soirée annuelle de formation. Cela faisait 2019 qu’ils ne s’étaient pas rencontrés physiquement. Pour beaucoup, il s’agissait donc de retrouvailles heureuses.

Le programme comprenait la présentation d’un petit livre de Matthias Sellman (théologien pastoral allemand) intitulé : Paroisse du futur. 7 défis.

Carine Devogelaere, coordinatrice de l’IPB, a présenté la brochure. Sellman note que de nombreuses communautés religieuses savent rêver et développer une vision, mais qu’il est souvent difficile d’arriver à des objectifs, des feuilles de route et des actions concrètes. Il soutient que les paroisses, à la suite de Vatican II, devraient entrer en dialogue avec leur culture environnante. Cela signifie, entre autres, en tenant compte de l’opinion généralement admise parmi nos contemporains, que la paroisse est un lieu autonome. De nombreuses personnes vivent également leur propre vie de cette manière et souhaitent donc faire des choix et prendre des décisions de manière autonome, y compris dans le domaine de la foi.

Cela pose de grands défis à la paroisse. Offrons-nous l’espace et la liberté nécessaires pour qu’un chercheur de sens ne doive pas immédiatement s’intégrer des structures existantes ou rejoindre une communauté ? Demandons-nous jamais aux participants ce qu’ils apprécient et ce qui leur manque dans notre approche ? Le personnel et les volontaires ont-ils leur mot à dire dans les accords et les décisions ? Existe-t-il des accords sur la manière dont les nouvelles idées même inhabituelles peuvent être intégrées dans le schéma général des choses ? Notre site Internet offre-t-il la possibilité de réagir ? Avons-nous trouvé un langage pour rendre accessibles nos sources bibliques et spirituelles ?

Toutes ces questions sont-elles examinées avec soin dans les groupes de discussion ? Certains de ces défis sont déjà bien ancrés dans nos unités pastorales, d’autres sont encore en cours d’élaboration. Le grand défi reste de savoir comment lier la réflexion sur l’autonomie de l’individu à la nature prédestinée de notre foi.

D’autre part, du 22 au 24 novembre, les équipes pastorales néerlandophones se rendront à Averbode pour étudier, réfléchir et échanger sur les nouvelles voies de la pastorale bruxelloise.

Propos Ria Dereymaeker – traduit par Anne Périer

Lire la version originale en néerlandais sur Kerknet.