Retour sur la formation « Pastorale et santé mentale » par la Pastorale de la Santé

Retour sur la formation « Pastorale et santé mentale » par la Pastorale de la Santé

Pourquoi une formation « Pastorale et santé mentale » ?

La Pastorale de la Santé de Bruxelles, forte du constat que le besoin d’accompagnement des personnes en difficulté mentale existait, a élaboré une formation à l’intention de ses aumôniers :

  • Situer la santé mentale dans ses grandes lignes – professeur Eric Constant, psychiatre, directeur de l’institut NDA à Liège,
  • S’interroger sur la spécificité de la relation de l’aumônier à la personne souffrant de maladie psychique – Caroline Werbrouck, théologienne, accompagnante spirituelle et responsable pastorale santé diocèse de Liège,
  • Réfléchir à comment la Bible nous parle des maladies mentales, de la guérison… – Claude Lichtert, prêtre, bibliste et responsable d’aumônerie aux cliniques St Luc.

Zoom sur le module 2

Samedi dernier, le 10 décembre, les participants étaient réunis pour le module 2 consacré à santé mentale et culture (délire, possession…). Quels sont nos cadres de référence culturels, religieux, etc ? Les intervenants en étaient :

  • Dr Karim Odr, pédopsychiatre chef de service en pédopsychiatrie – clinique St Jean, Bruxelles, sur les questions de culture nord-africaine et de représentation du mal,
  • Thierry Moser, prêtre, aumônier en hôpital psychiatrique, sur son mandat de prêtre exorciste au service st Gabriel pour l’archidiocèse de Malines-Bruxelles,
  • Asbl Similes : avec la vice-présidente Martine Vermeylen, psychologue et thérapeute familiale et Gabriel Tala, coordinateur Similes et animateur Profamille.

La bonne appréhension des souffrances et troubles psychologiques ou psychiatriques ne peut s’absoudre d’une mise en perspective du contexte culturel. La matinée était consacrée à deux exposés sur le cadre culturel d’un accompagnement de patients d’origine maghrébine (questions des djinns, des possessions, des rituels de délivrance, etc) et les demandes d’exorcisme. La mission de l’accompagnant s’est révélée non en antagonisme ou en concurrence avec la démarche thérapeutique en institution mais au contraire, un levier pour adresser une demande spécifique exprimée par le patient, dans les limites de la compréhension de son cadre culturel.

Suite du programme

Rendez-vous est pris pour le module 3 sur transfert et contre-transfert dans la relation (Se positionner vis-à-vis du transfert et du contre-transfert & Limites et pièges de la position refuge), le 26 janvier à Dave, en collaboration avec le diocèse de Namur.

Plus d’information sur les formations de la Pastorale de la Santé de Bruxelles, ici.