Retour sur le Te Deum en présence de Leurs Majestés

Le vendredi 15 novembre 2019 à 10h, en la cathédrale des Saints-Michel-et-Gudule à Bruxelles a lieu lieu le Te Deum à l’occasion de la Fête du Roi. Leurs Majestés le Roi Albert et la Reine Paola et Son Altesse Royale le Prince Lorenz ont assisté à la cérémonie. 

Dans son homélie, le Cardinal Jozef de Kesel, souligne que la pauvreté et la cohabitation dans le respect de la diversité de chacun sont selon lui les deux grands défis de notre temps. Le Cardinal fait aussi référence au mur de Berlin qui est tombé il y a trente ans.

Le scandal de la pauvreté

Cardinal De Kesel :  « Tout d’abord, il y a le scandale de la pauvreté. C’est encore le sort d’une grande partie de la population mondiale. Pauvreté croissante même dans les pays qui jusqu’à présent étaient parmi les plus riches, y compris ici. C’est un énorme défi, non seulement pour les politiciens, mais pour tous les citoyens. Et il y a aussi l’engagement continu envers une société inclusive où nous apprenons à vivre ensemble, même si nous sommes différents, pensons et croyons différemment. Mais où nous nous respectons et nous respectons les uns les autres dans cette diversité même. Il y a trente ans, le mur de Berlin est tombé. Les murs qui nous séparent peuvent être démolis.  »

Peur et incertitude

« Il y a beaucoup de peur et d’insécurité aujourd’hui », continu le Cardinal. « Beaucoup de gens ont le sentiment qu’ils n’en font pas partie, qu’ils ne comptent pas. Le sentiment de ‘ ne pas être aimé, et donc de mieux se taire là d’où l’on vient  ‘, comme l’exprime Mohamed El Bachiri dans son dernier livre. Et il y a aussi la peur et l’incertitude en ce qui concerne le climat et l’avenir de notre planète.  »

La vraie civilisation

Le Cardinal plaide alors en faveur de ne pas abandonner notre système de sécurité sociale. Cardinal De Kesel : « En toute vérité, c’est une réalisation de la vraie civilisation. C’est un tampon contre la pauvreté et un barrage contre l’inégalité. Parce que cela reste notre tâche : faire en sorte que personne ne tombe sur le bord du chemin. Le niveau de civilisation humaine en dépend en fin de compte.  »

©Hellen Mardaga