Session Drongen 2023 | Les RUP de Bruxelles réfléchissent au futur de la diaconie

Session Drongen 2023 | Les RUP de Bruxelles réfléchissent au futur de la diaconie

Les 22 et 23 mai 2023, les RUP et les VPE de Bruxelles ainsi que quelques responsables de communautés d’autres langues (ex-COE) se sont réunis autour de mgr Kockerols et des membres du conseil vicarial pour réfléchir ensemble au futur de la diaconie. Le lieu de la rencontre est le lieu de retraite jésuite néerlandophone pour la Belgique : la vieille abbaye de Tronchiennes en immédiate banlieue de Gand, qui accueillait donc la cinquantaine de personnes en présence.

Les trois principaux défis de la diaconie à Bruxelles

Forts de la lecture du livre blanc des orientations prises en 2012 et d’un questionnaire des actions vécues en unité pastorale, tous se sont retrouvés pour déterminer ce qui leur semblait à la fois prioritaire et pertinent pour l’avenir. La question de fond était donc « Quels sont les trois principaux défis pour la diaconie de l’Eglise à Bruxelles ? »

La matinée a d’abord débuté par trois témoignages :

  • celui de sœur Marie-Angèle, assistante paroissiale pour l’UP d’Anderlecht,
  • celui de Nathalie Beurrier, responsable de la diaconie pour l’UP Sources Vives et le RUP Cédric Claessens,
  • celui de Diane de Talhouët, coresponsable de l’UP de Saint-Gilles
  • et enfin du chanoine Tony Frison, responsable de l’UP néerlandophone Aleidis-Noord-Oost (Evere, Haren, Schaarbeek et Saint-Josse-ten-Noode). 

Après la phase consultative d’échange en sous-groupes, est venue la phase de reformulation des 3 enjeux-clés en format Twitter, soit 140 caractères. A l’affichage de ceux-ci, tous les participants ont apposé les 3 « likes » qui leur avaient été remis aux projets qui leur semblaient prioritaires.

A l’issue de cette étape, Edward Bekaert, directeur de Bapo-Bood, et, l’abbé Benoît Hauzeur, doyen émérite de Bruxelles Sud, nous ont proposé une relecture des enjeux, mettant en lumière ceux-ci nonobstant les votes exprimés dans l’étape précédente. Il en est ressorti les aspects suivants :

  • Entrer en relation avec la personne et non avec un état de vie
  • Etablir une collaboration avec d’autres instances ecclésiales ou de charité
  • S’engager dans une professionnalisation
  • Discerner et relire pour gagner en efficacité

Les questions de la salle ont alors fusé permettant de nourrir un débat avec la salle et de prolonger ainsi la réflexion.

Après les vêpres et le repas, la soirée s’ouvrait permettant de visionner le premier épisode des Arbres qui marchent, ou de jouer à un jeu de société, ou bien de profiter du magnifique jardin de la vieille abbaye de Tronchiennes.

 

Témoignages et poursuite des partages

Tous les participants se sont retrouvés à 7h pour une eucharistie dans la chapelle principale avant le petit-déjeuner.

La matinée du mardi 23 mai a marqué les participants par le partage de trois témoignages supplémentaires :

  • Julien Sébert, récent collaborateur pour l’écologie intégrale auprès du vicariat de Bruxelles, nous présentait les enjeux indissociables, sociétaux et humains, qui constitue l’ambition de Dieu pour les êtres humains,
  • Marie-Françoise Boveroulle, responsable de la diaconie pour le vicariat de Bruxelles avec Jean Sadouni, doyen de Bruxelles Sud et membre de l’OA de Diaconia sur Diaconia et le fonds La Clé qui aide à la constitution de garantie locative vis à vis d’un public précarisé,
  • puis à nouveau, pour la présentation du futur village social, le centre Saint-Anne à Anderlecht (ex-Centre Rafael).

Après avoir répondu aux questions de l’assistance, c’est mgr Kockerols qui a pris la parole pour rappeler entre autres, la poursuite du Synode 2019-2024 qui entrera dans sa phase mondiale en octobre prochain.

Les annonces des événements les plus importants à l’agenda dans les mois qui viennent ont conclu la matinée, résonnant comme un envoi en mission pour cette session Drongen 2023 qui fut riche.

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Accéder au site la veille abbaye de Tronchiennes.

Visionner toutes les photos ici.