Vicariat Brabant-Wallon | Francis Suriel Morla Ordination 

Vicariat Brabant-Wallon | Francis Suriel Morla Ordination 

Ce dimanche 25 février 2024, Francis Suriel Morla a été ordonné diacre en vue du sacerdoce. Découvrez quelques photos de son ordination à Braine l’Alleud et son portrait.

Ci dessous – retrouvez le témoignage de Francis Suriel Morla

Francis Suriel Morla : de la dentisterie à futur prêtre. Ce 25 février à Braine l’Alleud, Francis Suriel Morla a été ordonné diacre pour le sacerdoce pour l’archidiocèse de Malines-Bruxelles. Avant son ordination, il s’est confié sur son itinéraire et son parcours orignal. C’est au presbytère de Braine l’Alleud qu’il nous a donné rendez-vous. Et ce, juste après la messe et le temps d’Adoration : « Si je me coupe de La source, c’est mal parti pour moi » insiste-t-il. 

La naissance de sa vocation

 

Âgé de 32 ans, il grandit dans une famille catholique. Sous le soleil de République Dominicaine.

Sa foi lui a été transmise par sa famille : « Mes parents se sont dépensés pour m’intégrer dans l’Église. » La découverte du Chemin néocatéchuménal a été décisive : « Dans ma communauté, j’ai pu grandir dans la foi. » 

Entre 15 et 18 ans, il éprouve des doutes à propos de sa foi en Dieu. « J’éprouvais un sentiment de vide intérieur mais quand je participais aux activités de l’église, il y avait une joie que je ne trouvais pas ailleurs… »

 

Dans son cabinet de dentiste

 

Chemin faisant, il se trouve à un moment charnière de sa vie.

Avec son diplôme de dentiste presque dans la poche et un projet de mariage en vue, la question de la vocation surgit, à la lecture de cet extrait de l’épître aux Corinthiens dans le cadre d’une retraite :

 ‘Voici le moment favorable, voici le jour du salut’(2 Cor, 6 :2).

 

 

« Je suis passé de 30° à 10° »

Francis Suriel Morla, citadelle de Namur

Un temps de discernement lui est proposé. En 2014, quant il rejoint un grand séminaire de République Dominicaine, le séminaire Redemptoris Mater de Saint Domingue, ses amis d’université croient qu’il est en train de devenir fou. Le Chemin néocatéchuménal ayant une dimension missionnaire, il est envoyé comme séminariste en Belgique.

Adieu cocotier, eau turquoise et sable blanc, quand il atterrit à Zaventem…. il pleut. « Je suis passé de 30° à 10° ». De fait, il l’admet, le début de sa vie en Belgique a été un peu compliqué, avec notre météo belge. Ensuite, tout en vivant au Séminaire Redemptoris Mater alors à Limelette, il a poursuivi ses études au Grand Séminaire de Namur. Il a été en stage aussi dans les paroisses de Wavre, Neder-Over-Heembeek et Schaerbeek, sans oublier des stages missionnaires à l’étranger. 

Diacre en vue du sacerdoce

Dans quelques jours, son aventure au séminaire va s’achever. Il confesse être un peu stressé et en même temps joyeux. Au fait, être ordonné diacre pour le sacerdoce, qu’est-ce que cela signifie ? « Je vais recevoir, par l’imposition des mains de l’évêque, la grâce de devenir diacre c’est-à-dire serviteur ». Enfin, il souligne que le terme ministère est un emprunt au latin minister, un adjectif provenant de minus signifiant « petit ». Il ajoute : « C’est dans la mesure où je deviens petit que je peux être serviteur… »

« Je sais que je m’engage dans une Église qui est souffrante »

« Je sais que je m’engage dans une Église qui est souffrante. Mais ce n’est pas parce que l’Église est souffrante que je vais l’abandonner. Lorsqu’un enfant voit sa mère souffrir, il ne la laisse pas tomber », complète-t-il. Toutefois, Francis Suriel Morla ne manque pas d’espérance pour l’avenir de l’Église : « dans les moments difficiles traversés par notre Église, je suis convaincu de l’importance de rencontrer les personnes en petits groupes, d’investir du temps pour s’écouter ». De fait, il croit en la vertu de la fraternité : « s’il n’y a pas une relation de confiance, rien n’est possible. La seule manière de rétablir la confiance, c’est par l’amour, par la fraternité. »

Richesse de la communauté

Aussi, être en communauté est vital pour celui qui se destine à devenir prêtre. D’autant plus qu’il est né dans une famille nombreuse. « Être seul, ce n’est pas évident. La fraternité entre prêtres est indispensable. » Pendant son temps libre, il aime beaucoup faire du basket, se promener, jouer la guitare et déguster de bonnes pizzas, qu’il réalise lui-même. « Je ne suis pas très fort en foot mais j’aime regarder les matchs de foot », ajoute-t-il.

Prêtre si Dieu le veut

sacerdoce

En effet, son ordination presbytérale sera l’achèvement d’un long parcours, ponctué de temps heureux et plus difficiles. Francis Suriel Morla fait partie de la communauté du Chemin Néocathécuménal. Si Dieu le veut, il deviendra prêtre diocésain pour l’archidiocèse de Malines-Bruxelles, faisant partie du Chemin Néocatéchuménal.

Lorsqu’il relit le chemin parcouru, il précise : « Cela vaut la peine de s’engager pour Jésus » insiste ce jeune homme, bien dans ses baskets. Il aime aussi à citer ses paroles de Saint Jean-Paul II, une autre source d’inspiration : « N’ayez pas peur d’ouvrir les portes au Christ ». Il conclut cette rencontre sur ces belles paroles :

« Merci de prier pour moi. »

 

Propos recueillis par le Service de Communication du Vicariat du Brabant wallon

 

Toutes les informations sur son ordination comme diacre pour le sacerdoce le 25 février à Braine l’Alleud

Découvrez cet article publié sur le site de CathoBel à propos de l’ordination de Mgr Luc Terlinden