Orientations pour l’exercice de la diaconie dans l’Église à Bruxelles

brochure-diaconie-frOrientations pour l’exercice de la diaconie dans l’Eglise
Un document de réflexion et de travail

Brochure en PDF : cliquez sur l’image

Après deux ans de recherche et de partages entretenus par le Conseil vicarial et les responsables d’Unités pastorale (voir ci-contre), le Vicariat de Bruxelles vient de publier, sur le Net comme en papier, une brochure consacrée à l’étendue et à l’exercice de la diaconie dans l’Eglise. Un manifeste plus qu’un directoire, qui laisse néanmoins la porte ouverte à l’esprit d’initiative.

A la suite du pape Benoît XVI, qui dans son encyclique Deus caritas est, dit que l’Eglise s’exprime dans une triple tâche articulant annonce de la Parole, célébration des Sacrements et service de la charité, le Vicariat de Bruxelles a souhaité rappeler à ses acteurs pastoraux, qu’ils soient laïcs ou ministres ordonnés, que l’avènement du Royaume de Dieu et le témoignage évangélique de l’Eglise à la suite du Christ impliquent nécessairement, pour tout chrétien, le service de la charité. Un constat et une invitation comme expressions de la vocation baptismale, qui s’entendra tant pour le bien de l’Eglise locale (fraternité) que dans le cadre de l’humanisation de la société dans son ensemble (solidarité).

Sel de la terre
Fidèle à ses premières intuitions, Mgr Kockerols pressent dans ce document la légitimité de la diaconie à être tantôt sel de la terre, tantôt lumière du monde. Deux manières de considérer cette mission de l’Eglise, qui ne devra pourtant jamais être réduite à un seul des pans de son action : cet engagement est appelé à se manifester dans tout ce qui fait la Tradition vivante de l’Eglise, et notamment la liturgie, la catéchèse,  la prédication, le partage des biens, les initiatives en tous genres de la communauté. Si la déclaration ne porte pas sur le déploiement déjà riche sur le terrain bruxellois d’un tissu notamment associatif au plus près des urgences, elle met néanmoins en lumière ce à quoi l’Eglise se doit de répondre où qu’elle soit implantée. Après un chapitre consacré aux fondements de la diaconie de l’Eglise, le document s’attache à dessiner quelques axes de travail autour de la notion de service. En somme, que doit faire l’Eglise locale pour répondre à sa dimension diaconale ? Discerner, et déterminer des options préférentielles. Dégager ce qui représente une aide d’urgence, et ce qui engage toute une structure, à éventuellement réformer. Soutenir le tissu social, explorer de nouveaux créneaux de solidarité, en veillant à ce que ces initiatives ne se cantonnent pas à de la pure suppléance.

Aspirations et moyens
Tout en reconnaissant que la diaconie s’exprime de mille façons, le document dégage plusieurs moyens à mettre à disposition des aspirations. Locaux, patrimoine, collectes ; le document rappelle que le Vicariat général et le Vicariat du temporel sont également là pour accompagner ceux et celles qui en feraient la demande. Il plaide aussi pour que soient localement constitués, si ce n’est pas encore le cas, des comités du temporel, chargés d’assurer la gestion des moyens, en harmonie avec l’équipe pastorale, dans le cadre paroissial ou d’Unité pastorale. Enfin, la brochure se clôture sur les partenariats déjà effectifs ou à réaliser, avec en lame de fond un appel à discerner ce à quoi peut répondre l’Eglise, et ce qui doit nécessairement être porté par d’autres instances. Avec une ouverture en guise d’envoi : une invitation à privilégier les structures existantes mais aussi à inventer une nouvelle courroie de transmission, légère et efficace

P-E Biron.

Voir aussi : l’article page 185 du Pastoralia de juin 2013